Spleen LXXVIII (78) - Charles Baudelaire

      Toi aussi tu en as eu marre au point de déprimer sévère ? C’est ce qui arrive à Baudelaire au début des Fleurs du Mal.

      Les Fleurs du Mal, c’est l’histoire d’un poète qui veut atteindre un idéal et le chemin qu’il suit pour y arriver. Cet idéal c’est celui de la beauté, de l’amour, de la perfection, de l’éternité. Bref c’est toutes les choses qui ne sont pas de ce monde et qui sont inatteignables. C’est pour cela que le poète est déprimé. Son idéal est confronté à la réalité crue de la réalité. C’est la première partie : « Spleen et Idéal ».

      Alors, vu qu’il est bien frustré notre poète, que fait-il ? D’abord, il va essayer de donner sa chance au monde et explorer la modernité : ce sont les « Tableaux Parisiens ».

      Mais la vie moderne, c’est pas ouf. Le poète a besoin de beaucoup plus pour étancher sa soir d’idéal. Alors, il va chercher refuge dans l’ivresse et les paradis artificiels : ivresse de l’alcool, de la drogue, de l’amour. C’est la partie « Le Vin ».

      Sauf que ça marche pas. C’est trop matérialiste. Alors, notre poète, il va aller voir les plaisirs interdits (masochisme, meurtre, sang, homosexualité, etc.) et les femmes. Sauf que patatras : encore une fois, c’est la grosse déprime, ça marche pas des masses. L’idéal est ailleurs.

      Alors là le poète est vénère. Il en a assez. Tous ces efforts et cette exploration pour rien ? Donc il se révolte : il renie, il renie Dieu, il préfère Satan. Sauf que cela ne sert à rien.

      Il ne reste alors qu’une échappatoire au poète : la mort. Parce que la mort est enfin comprise : elle est l’ultime voyage, l’expérience qui se rapproche le plus de l’Idéal. La mort était présente dans tout le recueil, mais enfin, elle est cet absolu du poète, le grand saut dans l’inconnu et dans l’absolu auquel il aspire tant.

      Le poème qu’on va commenter est dans la première partie, celle du Spleen et de l’Idéal. Ce poème est une définition du spleen. Le spleen, c’est un état de mélancolie et de dépression profond, né du mal de vivre et de l’impossibilité de l’idéal. Pour ton information, spleen est un mot anglais qui signifie « rate », organe qui, selon la théorie médicale des humeurs développée durant l’Antiquité, sécrète la bile noire, à l’origine de la mélancolie. Donc quand on a un dysfonctionnement de la rate, on est dépressif.

      Tu vas voir, ce poème, c’est un condensé du plan global des Fleurs du Mal : le poète déprime, il espère, mais reste prisonnier de son cachot terrestre. La solution pour lui, c’est la mort. Reste alors l’Idéal.

La problématisation :

      En quoi ce poème constitue-t-il une dramatisation de la vie émotionnelle du poète ?

      Je m'explique :
      dramatisation = projection extériorisée avec la description du paysage contre-nature en plein métamorphose morbide
      dramatisation = galerie de personnages avec les allégories, le sujet dédoublé et les personnifications en relation les uns avec les autres, comme dans une histoire.
      dramatisation = intériorisation de l'expérience de mort avec la disparition du « nous », de l'Idéal et la cérémonie funèbre, au cœur du Spleen.

Pas encore inscrit sur Archiprof ? 🙈🙈🙈

👇 Par ici les tips et commentaires... 👇

Clique, et crée un compte pour te mettre bien !




Spleen LXXVIII (78) - Charles Baudelaire

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

  • Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
    Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
    Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
    Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Pas encore inscrit sur Archiprof ? 🙈🙈🙈

👇 Par ici les tips et commentaires... 👇

Clique, et crée un compte pour te mettre bien !




Spleen LXXVIII (78) - Charles Baudelaire

I. Fuite

1. Eclipse

      Le poème s'amorce sur un renversement de l'ordre naturel des choses.

      Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
      Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
      Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
      Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

AINSI :
      - évocation du ciel
            = catachrèse ( = métaphore rentrée dans la langue ) « lourd »
            + comparaison du « couvercle »
                  + mise en valeur par le rythme
                        = rallongement des mots sur le 2e hémistiche du v.1
            + enjambement entre v. 1 et v. 2
                  = comme si le v.1 pesait sur le v.2
            + emploi transitif indirect de « verser » au v.4
                  = mouvement du haut vers le bas
      -> impression d'un écrasement du poète, d'une chute généralisée

DE PLUS :
      - cette “ chute ” du ciel se prolonge en une expansion horizontale au v.3
            / MAIS : non une ouverture, une fermeture
                  = « embrassant » : fermer ses bras sur...
                        + accentuation au moyen du déterminant « tout »
                  + rupture du GN : complément du nom « de l'horizon » séparé de son nom noyau « cercle »
                        = mise en valeur de l'idée de « cercle »
            implicitement le poète est comme déjà cerné

OR :
      - la lumière comme lien entre la chute verticale et l'encerclement horizontal
            = oxymore « jour noir », v.4
                  + redoublé par l'antithèse opposant...
                        -a)« un jour »
                              = singulier indéfini
                        -b) « les nuits »
                              = pluriel défini à valeur généralisante
                  -> disproportion entre ce qui est unique et le grand nombre
                        + comparatif de supériorité « plus triste que... »
                              = ce jour est plus noir que toutes les nuits réunies
                  -> dimension hyperbolique !

À NOTER :
      - cette opposition jour/nuit renvoie au cycle temporel
            -> de fait insistance sur l'idée omniprésente du temps
                  = anaphore au fil des 3 strophes : « Quand... »
                        -> le rapport au temps est central dans le déploiement du spleen
      / MAIS : ce temps se rallonge indéfiniment
         = mention des « longs ennuis »
                  -> sorte de temps mort
                        + insistance sur la longueur par l'emploi du pluriel
            + emploi du participe présent, v.2 et v.3
                  = action à la durée indéfinie, comme interminable
                  + assonances longues en « an », « on » et « ou »
                        = sonorités traînantes, comme rallongeant le vers
      une progression imperceptible du temps appesanti...
            + catachrèse « en proie » faisant référence à l'idée de prédation
                  = évocation implicite d'une menace sourde, encore non-identifiable

      Ce bouleversement du monde extérieur marque la progression du spleen dans le poète.

2. Incarcération

      Face à cet pesanteur du monde, de l'espace comme du temps, l'esprit cherche un secours !

      Quand la terre est changée en un cachot humide,
      Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
      S'en va battant les murs de son aile timide
      Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

ET DONC :
      - nouvelle étape dans la progression du mal, c'est-à-dire du spleen !
            -> 2ème « Quand... » : après la chute du Ciel, la conquête de la Terre
                 = emploi de la tournure passive au v.5 « est changée »
                        -> passivité qui renvoie à l'emprise redoublée du spleen
                  + mention des pluriels « les murs » du v.7 et les « plafonds » du v.8
                        = transfiguration du paysage ouvert en espace fermé
                  + métaphore du « cachot » au v.7.
                        = explicitation de l'impression d'enfermement avec ce lieu symbolique

D'OÙ :
      - réaction du côté du poète
            = allégorie (emploi de la majuscule) positive « l'Espérance »
                  -> tentative d'inverse le mouvement de chute en ascension aérienne
                  ( au travers de « l'Espérance » essaie de retourner au ciel, où réside l'Idéal )
      / MAIS : échec !
            = comparaison de la « chauve-souris »
                  -> connotation péjorative d'un animal associé à la nuit et au mal
            + hypallage « timide »                   = transfert de l'adj qui vient compléter le nom « aile » au lieu de l'animal
                        -> insistance sur l'état d'impuissance de la bête
            + verbes d'action « battre » et « se cogner la tête »
                  = violence paniquée, et grotesque                         + 2ème verbe, expression connotant l'idée de folie ( “se cogner la tête contre les murs” )
      le mouvement ascendant, d'emblée ravalé, devient impuissance monstrueuse.

OR :
      - le temps progresse à pas très lents, mais inexorables...
            -a) impression ambigüe créée par la tournure passive
                  = forme composée souvent confondue avec le passé composé
o                        **-> ** impression d'action achevée, irréversible, comme si on ne pouvait déjà plus faire machine arrière
            -b) tournure « s'en va » avec participe présent
                  = impression de répétition indéfinie, sans but ni terme, comme un présent qui s'étire sans fin
      -> thème de l'humidité et de la pourriture
            // écho à l'idée liquide de « verse » au v.4
            = image d'une eau qui stagne, immobilisée, et qui imprègne les choses
                  -> aboutissement avec le lent processus de moisissure
                        = forme de vie caractérisée par la corruption

      L'Espérance du poète, quête d'un Idéal au ciel, ne suffit pas à entraver l'avancée du spleen…

II. Capture

1. Piège

      L'enfermement s'intensifie, redoublant de force et resserrant son étreinte sur l'esprit…

      Quand la pluie étalant ses immenses traînées
      D'une vaste prison imite les barreaux,
      Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
      Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

ET DONC :
      - nouvelle étape encore dans la progression du spleen baudelairien
            -> 3ème « Quand... » : convergence entre...                   -a) la chute du Ciel
                        = ici déchaînement de la pluie
                  -b) la transformation de la Terre
                        = ici imitation d'une prison
            = la pluie se fait « barreaux »
                  -> paradoxe de l'association entre...
                        -a) grandeur du paysage naturel
                              = qualificatifs « immenses » et « vaste »
                                    + mouvement ample du verbe « étalant »
                        -b) idée d'enfermement
                              = champ lexical de l'univers carcéral
                  au coeur de la vaste Nature on se sent à l'étroit, comme enfermé

OR :
      - le centre de ce mouvement de convergence c'est l'esprit !
            = CCLieu « au fond de nos cerveaux » du v.12
                  -> l'environnement extérieur glisse tout entier dans l'intériorité du poète

** D'OÙ :**       - thème de l'infestation pour illustrer l'état d'esprit
            = métaphore des « infâmes araignées »
                  -> étymologiquement infâme = sans réputation, anonyme
                        + nuance péjorative
                  + emploi du singulier collectif « un peuple muet »
                        = idée de masse
                              = emploi de l'article indéfini
                                    = perte d'identité, anonymat là encore       -> processus généralisé : tout est indifféremment contaminé par le spleen, tout devient indifférent
            + allitération en « p » et « m »
            ( consonnes dites occlusives, qu'on prononce bouche fermée )
                  = un processus d'infestation assourdi, sans bruit
                        // menace sourde du v.2

CAR :
      - le poète est bel et bien une proie à présent
            = personnifications au fil de la strophe...
                  -a) pluie qui « imite »
                  -b) « peuple muet » qui « vient tendre ses filets »
      -> manifestation d'une volonté insidieuse
            + intention explicitement hostile
                  = métaphore de la chasse « tendre ses filets » pour “ tisser sa toile ”
      // idée de “ filer le temps ”
      ( cf. mythe des Moires, les déesses du destin dans la mythologie antique ;
           + la figure du rétiaire, gladiateur muni d'un filet, dans le poème Le Voyage
                  = allégorie symbolisant le temps !
      -> le piège s'est refermé et le Temps n'a plus qu'à attendre pour mettre à mort

      Au cœur de la convergence du Ciel et de la Terre, de l'extérieur et de l'intérieur, le sujet est pris au piège…

2. Agonie

      La marche du spleen peut alors s'interrompre mais son terme sera dramatique !

      Des cloches tout à coup sautent avec furie
      Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
      Ainsi que des esprits errants et sans patrie
      Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

SOUDAIN :
      - Rupture majeure dans la progression du spleen
            = interruption de l'anaphore avec l'adverbe brusque « tout à coup »
                  + caractère vif des actions verbales « sautent », « lancent » ou « se mettent à... »
                        + violence de l'adverbe « avec furie »)
      marque d’un commencement soudain
            = le temps ne s'étire plus ; il explose dans l'instant fatal d'une agonie !

EN EFFET :       - écho funèbre
            = mention des « cloches » en référence au culte funéraire
                  + personnification de l'« affreux hurlement »
                        = impression terrifiante, comme pour un assassinat
      -> impression morbide suggérant une mort indéterminée
            + surtout mouvement ascendant « vers le ciel »
                  // à l'image de l'Espérance de la strophe 2
            quête d'un Idéal, en l'espèce d'une montée au paradis
      / MAIS : échec renouvelée de cette ascension désespérée...
            = retombée dans la comparaison des v.15 et v.16
            // folklore autour des âmes damnées qui errent pour l'éternité sans trouver la paix
      -> accent sur une souffrance éternelle
            = adverbe « opiniâtrement » marquée par une diérèse
            ( diérèse : dissociation nette du -i- et du -a- dans la prononciation du mot opi-ni-â-trement )
                  = sonorités désagréables
                       + mot long couvrant tout l'hémistiche
                              = comme un enlisement du vers, marquant le calvaire du poète !
            -> accentuation de la douleur et de l'horreur de cet au-delà sans nom

DE PLUS :
      - Identification problématique « des cloches » et « des esprits »
            = pluriels avec déterminants indéfinis
                  s'agit-il d'un appel de l'au-delà, étranger donc à la personne du poète ?                   ou d'éléments symboliques de l'angoisse émanant du poète même ?
                  ou encore les 2 à la fois ?...                         = hypothèse la plus intéressante : le poète pris par le spleen perçoit ses propres émotions comme provenant d'un lointain au-delà !
                              -> le poète perd son identité sous le coup du spleen !
                              ( ses émotions intimes deviennent comme des spectres mystérieux et inquiétants ;
                              tout à fait passif, il assiste à sa propre agonie comme si c'était un spectacle qui lui était extérieur )

      Au terme de ce parcours, la phrase prend donc fin, ainsi que la vie à vrai dire…

III. Deuil

1. Mort

      D'où ce dénouement sinistre où le poète fait l'expérience de sa propre mort !

      - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
      Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
      Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
      Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

SOUDAIN :
      - Rupture majeure dans l'évocation : le spectacle de la mise à mort.             = après un point, coupure syntaxique du tiret
                  // emploi caractéristique chez Baudelaire, notamment dans « A une Passante »
      / MAIS : nuance avec l'emploi de la coordination « Et »
            = comme un prolongement de la vision présentée dans la strophe précédente

DE FAIT :       - confirmation du rituel funéraire
           = mention « de longs corbillards »
      -> atmosphère lugubre et pesante propre à la cérémonie
            -a) allitérations en « l » et « r », consonnes dites liquides
                  = allongement sonore marquant la lenteur du cérémonial
            -b) enjambement du v.17 et v.18
                  = solennité lente d'une phrase qui s'étale sur 2 vers
      -> le poète se réapproprie cette vision de deuil
           = CCLieu « dans mon âme »
                  -> 1ère apparition indirecte du “ je ” poétique
                        = emploi du possessif « mon »
                  / anonymat de la strophe 4 et aux tournures généralisantes des strophes 1 et 2
      le poète prend ici conscience de la mort qui l'habite personnellement !
            = le Spleen très exactement

AINSI :
      - aboutissement d'une lutte perpétuelle opposant les deux tendances spirituelles de l'esprit baudelairien...
            -a) l'Idéal ( l'or dans sa plus grande pureté )
                  = allégorie de « l'Espoir »
            -b) le Spleen, marquant le mal ( la boue dans laquelle s'enfonce le poète )
                  = allégorie de « l'Angoisse »
      -> défaite de la première !
            = dislocation de son morceau de phrase, avec contre-rejet du v.18
                  + juxtapositions démultipliées
                        = syntaxe mimétique d'une parole entrecoupée de sanglots
                  + participe passé passif « vaincu »
                        / Triomphe de la seconde !
            = adjectifs qualificatifs « atroce, despotique » pour l'autre
                  -> idée de pouvoir actif et de domination totale
                        + énumération de mots de plus en plus longs
                              = comme si elle s'imposait de plus en plus dans le vers
                        + enjambement des v.19 et v.20
                              = triomphe marqué par l'emprise sur le dernier vers
      -> image dramatique d'une mise à mort du poète
            + antéposition du CCLieu « sur mon crâne incliné »
                  = accentuation d'une posture connotant une soumission rituelle
                        // dans « Le Voyage », l'être-humain est mis à mort par le Temps, sous les traits allégoriques d'un gladiateur, dans la même posture

      De la contemplation mélancolique du monde extérieur à la vision intériorisée de sa propre mort, le poète semble anéanti…

2. Résurrection

      Ce faisant, l'expérience de mort permet paradoxalement au poète de s'affirmer !

DE FAIT :       - En reconstruisant le mouvement d'ensemble, affirmation progressive du « je » lyrique...
            -a) d'abord mise à distance
                  = emploi de métaphores et d'allégories, pour désigner des émotions qui se présentent comme “ impersonnelles ”
                        + emploi de la 1er pers. pluriel au v.4 et au v.12
                              = dédoublement du sujet ? Discours à valeur généralisante ?
      / MAIS : rupture de la strophe 5, amorçant le dénouement funèbre
            = emploi inattendu de la 1er pers. singulier
      si on passe du « nous » au « je », n'est-ce pas parce qu'une partie de lui-même est comme morte ?
      ( Le poète n'est pas strictement anéanti ; seul l'Idéal en lui, cette quête d'une ascension spirituelle, est comme défunte ;
      la mise à mort serait alors cette emprise du Spleen où la part du mal-être, de la corruption et du désir de mort, prend possession de sa personne, en tuant ce qu'il y a de meilleur en lui ! )
            -> métaphore du « drapeau noir »
                  = geste rituel lors des conquêtes territoriales

Tu n'as pas le compte Premium !

Si tu souhaites mettre à jour ton compte, pas de problème !

Clique ici, et mets à jour ton compte (onglet : mon abonnement).

Pas encore inscrit sur Archiprof ? 🙈🙈🙈

👇 Par ici les tips et commentaires... 👇

Clique, et crée un compte pour te mettre bien !